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Nouvel envahisseur
Eh oui, elles sont bien là
LES CHENILLES, oui mais lesquelles ...
CHENILLES PROCESSIONNAIRES
Celle-ci sortie du cocon encore à moitié endormie
Vraiment, ce cocon est dégouttant !!!
Nous en avons dénombré cinq plus ou moins gros dans nos trois pins.
L'élagueur qui vient régulièrement chez nous, a du monter dans ces grands arbres, muni d'une grande perche pour couper les branches infectées.
Les papillons pondent leurs oeufs très haut et au bout des branches des PINS, c'est ce que nous avons constaté.
Cela ne facilite pas le repérage des nids et de leurs délogements.
Des milliers de ces chenilles sont bien recroquevillées dans ces cocons.
Elles se nourrissent de la sève de l'arbre.
Une fois bien nourries, elles redescendront en "procession" c'est à dire à la queue leu leu.
Mais franchement je ne préfère pas les voir à ce moment de leur développement.
Surtout elles sont très dangereuses pour nos animaux à quatre pattes.
Et voici le papillon de cet indésirable
Le THAUMETOPOEA PITYOCAMPA
Nous avons préféré couper les branches plutôt que les pièces à cause du prix de vente.
Il faut compter au minimum 50 € par arbre (j'en ai trois), suivant la circonférence du tronc ...
Quelques informations pour tout comprendre du cycle de reproduction
Les processionnaires du pin adultes effectuent leurs vols de reproduction et la ponte entre juin et septembre.
Les oeufs éclosent entre fin juillet et début novembre.
S'ensuit une période de nidification permettant le développement des 5 stades larvaires entre octobre et février.
Les chenilles quittent le nid pour s'enfouir sous terre entre janvier et mai.
Les descentes sont les plus massives en févier-mars en zone méditerranéenne et mars-avril pour le nord de la France
Il faudra donc, maintenant à se tenir près à en retrouver chaque hiver.
Bon WE à tous
Tags : MARS 2024
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Commentaires
2Carole TaharLundi 18 Mars à 20:34Bonsoir Valérie!
Une plaie ces chenilles processionnaires, je partage cette répulsion à la vue du cocon et l' inquiétude pour les sapins ou pins, mais je me demande s' il n' y a pas une "migration" pour d' autres végétaux, j' ai déjà vu par le passé de tels cocons bien grouillants dans certains grands arbustes et il y a environ 2 ou 3 ans, j' ai "croisé" des énormes cocons sur des prunus, j' en avais fait part aux employés communaux car les prunus étaient situés sur du passage dans un lotissement et comme tu dis, les animaux eux aussi doivent craindre ces chenilles très allergisantes, pas que l' humain. Je ne sais pas si les effets sont dus à la cause cette fois, mais certains de ces prunus sont morts, soit mal greffés, mal entretenus ou vidés de leur sève par les chenilles.
Belle semaine, tu as bien fait d' en faire un billet. Bises. Carole
Bonsoir Valérie, « elles » sortent tôt cette année ? Avez-vous envisagez les pièges que l’on dispose sur le tronc et où les chenilles se perdent quand elles descendent vers le sol. C’est pas très joli mais cela semble efficace. Bon dimanche.
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Bonjour Valérie .Que c'est impressionnant les nids et avec vos 3 pins superbes c'est un gros soucis et comme vous le dites les pièges ont un coût ,vous avez choisie la bonne solution en espérant d'être tranquille du moins pour cette année .
Merci pour vos infos et je vous souhaite un beau dimanche (ici il pleut ) et une belle semaine à venir .
Amitié jardinière .
Emmanuelle